wrap your wings around my body; andreas

âge; vingt-six belles années déjà écoulées derrière toi. dont certaines auxquelles tu ne veux plus penser, ni maintenant ni jamais, tandis que le temps ne se prive pas de défiler et de te voler ton temps. date, lieu de naissance ; tu as vu le jour un certain quatorze février, jour des amoureux, tandis que ta mère et ton père ne pouvaient l'être plus en ce jour. c'était ici même, à washington, ville que tu n'as jamais quittée. nationalité, origines ; américain pure souche, aux quelques origines dispersées et plus vraiment intéressantes à retracer, bien trop lointaines pour qu'on y fasse réellement attention. orientation sexuelle ; bisexuel depuis bien longtemps. cette attirance pour les hommes, tu l'as longtemps détestée, avant d'être enfin d'accord avec toi-même. tu n'y peux pas grand chose et puis, de toute manière, tu as tendance à préférer ces messieurs que ces dames. surtout depuis la naissance de ta fille, en fait. statut civil ; père célibataire, tu n'as jamais réellement cherché le grand amour. celui de ta fille te suffit pour le moment et, si ça doit te tomber dessus, alors ça te tombera dessus. statut familial ; tu es l'aîné d'une petite fratrie. tu possèdes une sœur de vingt-et-un ans, meekah. elle a été adoptée, mais pour toi ça n'a jamais rien changé. c'est ta petite sœur et tu la protèges sans doute un peu trop. depuis sept ans maintenant, tu es également père d'une petite fille, prénommée noa. métier, études, statut financier ; photographe à ton compte, tu as brillamment réussi tes études, puisque c'est ce que tu voulais faire depuis toujours. tes parents n'y ont pas vu d'objection, bien qu'inquiets de ton avenir dans le métier, surtout quand ils ont appri que t'allais être papa à peine entré à l'université. tu as pourtant réussi à aligner les deux bouts grâce à leur aide et aujourd'hui, tu gagnes bien ta vie.  caractère ; protecteur; manuel; possessif; papa poule; intelligent; parfois impulsif; franc; légèrement réservé; ochlophobe sur les bords; oreille attentive; assez secret; mâture; artiste; romantique. groupe  ; RETREAT.

que recherchez-vous en amour ; un sentiment de sécurité et de bien-être. t'en as besoin pour être réellement bien avec quelqu'un, profiter pleinement d'une relation. tu as vécu quelques histoires et quelques désillusions et aujourd'hui tu as du mal à t'avancer dans quelque chose de durable sans ce besoin d'être protégé de tout et de protéger l'autre du monde. votre rendez-vous idéal ; rien de ben exceptionnel. t'es pas un extraverti, t'as plus tendance à être assez discret, surtout dans une foule. t'as pas de ceux qui exigent un beau restaurant ou tu ne sais trop quoi pour pouvoir tomber amoureux. t'es un romantique. quelques mots soufflé et des gestes tendres te suffisent bien. pas besoin de chercher à t’impressionner. que pensez-vous de l'amour à distance ; tu ne penses pas. tu sais d'avance que ce n'est pas quelque chose qui peut te convenir. t'es un peu trop jaloux pour ça. mais si ça convient à certains alors .. tant mieux pour eux. tu supposes. votre repas préféré ; les plats venu d'ailleurs, les saveurs qu'on a pas l'habitude de goûter. t'es amateur de ces cuisines que tu découvres de temps à autre, changeant de la malbouffe américaine.


the color of my broken heart
(i) fumeur depuis bien des années, un vice dont tu n'arrives pas à te défaire depuis que tu as commencés il y a dix ans de ça. tu sais pas pourquoi, au fond. tu sais pas pourquoi t'as commencé et t'as jamais arrêté. parce que t'es pas encore près à ça. t'as pas l'état d'esprit convenable pour arrêter. pas pour le moment. un jour peut-être. (ii) tatoué à plusieurs reprises, ça n'a pas forcément plu à tes parents, ni à une partie de ton entourage, mais tu t'en fiches bien. toi, ça te plaît et c'est tout ce qui compte. t'as pas besoin qu'on te dise ce que tu dois faire et sans doute qu'à l'époque, ça a été un moyen de t'affirmer, te prouver que tu avais encore le contrôle de ton corps et de ta propre vie. (iii) les pires années de ta vie se résument à tes trois années de lycée. tu as subi. rien d'autre. subit les moqueries, la méchanceté des autres. tout ça à cause d'une attirance pour les hommes sans doute un peu trop prononcée. tout ça, sans que tu ne saches pourquoi. tu n'as jamais compris et t'es contenté d'essayer de fuir, la plupart du temps, ne t'attardant ni dans les couloirs, ni à la sortie de l'établissement. (iv) et pourtant y'a des trucs dont t'es pas fier, y'a des trucs que t'as fais pour éviter de te retrouver avec des bleus sur le visage. tu préférais en avoir au cœur et à l'esprit plutôt qu'au corps. sans compter ton bourreau de l'époque, qui sans doute, lui, n'assumait pas du tout. mais c'était une pipe dans les toilettes des mecs ou un coup-de-poing en plein visage. (v) tu as longtemps renié ton attirance pour les hommes, après toutes ces histoires au lycée. tu te laissais parfois aller, bourré, avec des mecs que t'étais certain de pas recroiser le lendemain, mais, globalement, tu préférais grandement les femmes, à l'époque. t'as même été en couple, quelque temps. un peu moins d'un an, l'année de tes dix-neuf ans. (vi) tes parents n'ont jamais totalement apprécié de te savoir couchant avec d'autre hommes. ils ne l'ont pas caché, sans se montrer insultants ni méchants. et tu as terminé par t'y habituer, à ces petites remarques. ils ont été heureux de te voir enfin avec une jeune femme ... jusqu'à ce qu'elle annonce être enceinte. (vii) ça ta paniqué un temps, tandis qu'elle ne comptait pas avorter. c'était impensable pour elle, alors tu as assumé. t'as été présent pendant la grossesse et après aussi. contrairement à elle, partie du jour au lendemain, sans un mot, sans explication. elle t'a laissé avec une gamine dans les bras et tout un tas de responsabilité sur les épaules. (viii) depuis ce jour, noa est ta princesse. tu as toujours eu cet instinct protecteur envers ta fille, voulant la protéger du monde et de ce que la vie t'as fait subir. papa poule, aujourd'hui, tu l'assumes totalement. noa, c'est ta princesse et tu ne le nies pas. tu lui cèdes presque tout, mais arrives à rester autoritaire et dire non quand il le faut. (ix) depuis plusieurs années, tu as décidé d'assumer pleinement ton attirance pour les hommes. et ta préférence pour ces derniers, contrairement aux femmes. et bien sûr ... tes parents ne t'on pas manqués. tu serais bien mieux avec une femme.; noa a besoin d'une mère, pas d'un second père. et tu n'as jamais plié, ni céder. après tout, tu n'as jamais vraiment été en couple, non plus, depuis la naissance de ta fille. (x) tu as et as toujours été proche de ta sœur, meekah. elle a été adoptée, mais ça ne t'as jamais posé de problèmes. déjà vingt-ans à son arrivée, alors qu'elle n'en avait que quinze. tu as pris ton rôle de grand frère à cœur, la protégeant de tout et de tout le monde, même si tu l'as parfois protégé d’événements arrivés par ta faute ...



pseudo, prénom ; PEOPLE.LIKE.US; margaux. âge, pays ; majeure et vaccinée, fr. votre avis sur le forum ; type de personnage ; pré-lien de meekah. petit mot de la fin ; du loooove.

- 2011 -
être père a toujours été un objectif plus ou moins établi de ta vie. à défaut de n'avoir jamais eu de petit frère ou de petite sœur à dorloter quand ils étaient bébés, tu as su très jeune, que tu voulais des enfants. combien ? aucune idée, mais l'idée était bel et bien la, ancrée, sans jamais vouloir s'éloigner de ton esprit. mais tu étais bien loin de t'imaginer que tu deviendrais papa aussi jeune. t'avais à peine dix-neuf ans, quand ta petite amie, noemi, t'as appelée en pleurs, parce qu'elle avait du retard. t'as pas compris de suite, tu pensais que c'était le stress qui jouait, ou quelque chose dans le genre. mais, non. quelques jours et un test de grossesse plus tard, tu apprenais que tu allais bel et bien devenir père à même pas vingt ans. et pourtant. tu n'as pas tellement eu le choix, que d'assumer toute cette histoire, la jeune femme soutenant qu'elle n'avorterait pas, qu'il n'était pas question pour elle que de tuer cet enfant qui grandissait doucement, mais sûrement, fruit d'un amour d'adolescent que tu n'étais déjà plus totalement certain d'éprouver. mais la, n'était pas la question, pas la préoccupation.

comme prévu, noa est née quelques mois plus tard, en parfaite santé, après de longues heures de stress et d'angoisse. elles ont été effacées en quelques secondes, le temps d'un cri, d'un sourire, le temps de te rendre compte que ça y est, t'était vraiment papa. bien trop jeune, d'après tes parents. encore bien trop dépendant d'eux financièrement parlant, mais en voyant ta fille, t'en avais plus grand chose à foutre. ce que t'avais pas prévu, par contre, ça a été la fuite de noemi. pas d'explications. pas de mots. plus personne. du jour au lendemain, tu t'es retrouvé seul avec un enfant à charge, sans comprendre pourquoi ni ou elle partait. et ce qui a alimenté ta colère à son égard a été le fait qu'elle ai fuit, tout simplement, sans avoir le courage de te l'annoncer en face. t'as assumé, une nouvelle fois. il n'y avait que ça à faire, de toute manière. t'occuper de ta fille.

tu t'étais habitué à être fils unique. après tout, tu l'as été pendant vingt ans. et puis tes parents t'ont parlés de meekah. cette fille de quinze ans qu'ils allaient adopter. au fond, t'as jamais su pourquoi. pourquoi pas quelqu'un de plus jeune, sachant qu'elle allait bien vite quitter le nid, à son tour. tu n'as jamais posé de questions, tu n'as jamais rien demandé, te contenant de l’accueillir comme tu l'aurais fais pour n'importe qui. et meekah, quoiqu'en les gens, c'est ta petite sœur et tu t'es de suite donné comme mission de la protéger. esprit abîmé, de ce que tu en sais. quelques ébauches d'une histoire bien compliquée, tu as voulu lui offrir un vrai foyer, à l'aide de tes parents. et ça a de suite marché, entre vous. malgré les années déjà écoulées, malgré les cinq ans de différence de l'existence de noa, qui accaparait une bonne partie de ton temps libre, de qui tu devais t'occuper. mee' tu l'a prise sous ton aile et depuis, tu ne l'as plus jamais lâchée. et tu ne comptes pas le faire. jamais.

- 2014 -
c'était sans doute une soirée comme les autres. et tu te disais que c'était un gars comme les autres aussi. un gamin qui te regardait depuis un bon bout de temps, sans jamais vraiment t'approcher, n'osant sans doute pas. et l'alcool à du aider. t'aider. l'aider, lui aussi. il était plutôt mignon, le gosse. alors tu t'es approché, tu l'as provoqué. après tout y'avais bien cette étincelle dans son regard, celle qui te disait qu'il allait y répondre, à ta provocation. et ça n'a pas manqué, vos deux corps qui se sont rencontrés et découverts dans la même soirée, mains baladeuses et langue insidieuse. sans doute la première fois qu'il faisait ça, coucher avec un autre homme. loin d'être la tienne, de première fois. t'as aimé lui faire découvrir ces sensations. t'as moins aimé quand t'as appris quelques mois plus tard que c'était lui, le gars qui s'était franchement foutu de la gueule de ta sœur, tout ça à cause d'un stupide pari. parce qu'il est stupide, bo. complètement con.