âge; tout juste vingt-sept printemps.
date, lieu de naissance ; un premier janvier à Washington, il y a de cela vingt-sept ans.
nationalité, origines ; américaine de nationalité aux origines hautes en couleur: néerlandaise, algérienne, kenyane...
orientation sexuelle ; seul un homme parvient à faire tomber sa culotte.
statut civil ; single lady.
statut familial ; en plein milieu de sa fratrie, mother-to-be.
métier, études, statut financier ; elle est brillamment venue à bout de ses études d'architecture et elle exerce à présent. De ce fait, elle a une (très) bonne situation
caractère ;; Leia ? Pas le genre de fille qui fait des vagues, pas volontairement du moins. Elle a ce petit charismatique silencieux, on la suivrait au bout du monde, on lui donnerait le bon dieu en confiance et pourtant elle n’en joue jamais, presque jamais. Les conflits et les trucs complexes, c’est pas son truc. Elle cherche toujours la perfection dans la simplicité, dans les détails. La douceur est son credo et son crayon est son arme. Elle trace le monde qu’elle imagine du bout de sa mine, jour après jour, inlassablement. Elle aime la vie et ne se contente pas de ce qu’elle a ou de la façon dont les choses se passent. Non, elle aime façonner, raisonner, aider, aimer. Du coup, on la blesse, elle souffre, mais elle continue. C’est une guerrière pacifiste, Leia, mais une guerrière féroce. Elle ne fait jamais rien à moitié, elle ne se laisse jamais démonter, parfois elle en fait même trop mais c’est pour mieux cacher toutes les failles qui craquellent son existence. Parfois, elle se perd dans sa naïveté et c’est elle qui cause sa perte. Parfois, elle triomphe. Mais ses plus belles victoires, elle considère que ce sont celles où elle a mené d’autres personnes à la victoire.
groupe ; battlefield.
que recherchez-vous en amour ; un compagnon fiable et complémentaire, du renouveau constamment, le partage.
votre rendez-vous idéal ; un picnic dans un lieu isolé ?
que pensez-vous de l'amour à distance ; à coeur vaillant, rien d'impossible.
votre repas préféré ; moussaka.
the color of my broken heart 1. Tu es arrivée, comme un cheveu sur la soupe, en plein réveillon du nouvel an. Le ton était donné dès ta naissance, ton existence serait dédiée au renouveau des gens qui croisent ta route. C’est une tâche inconsciente que tu as prise sur toi d’accomplir depuis toute petite : semer des secondes chances à qui en a besoin sans distinction. Cela peut donc toucher les personnes, les objets ou les lieux. Un petit printemps sur pattes.
2.Washington a toujours été ton terrain de jeu. Issue d’une grande famille, tu as toujours été habituée à être entourée de monde, à te fondre dans la masse, mais pas dans le moule. Le fait est que tu ne peux pas te concentrer dans le silence absolu par exemple. C’est ce qui arrive quand on est née au milieu d’une fratrie de six enfants. Tu aimes ta famille plus que tout, pour toi, il n’y a rien de plus important que la famille.
3. Ton environnement familial t’a transmis un goût très prononcé pour la culture, l’histoire et la religion, d’où qu’elle vienne. Sans te revendiquer d’une seule religion, tu estimes que tu es quelqu’un de spirituel sans chercher à te mettre dans une case. Tu détestes les cases. D’ailleurs, tu as eu pas mal de soucis à l’école parce que tu refusais de penser comme tout le monde ou d’apprendre comme tout le monde. La différence n’est pas bien vue dans ce monde-là.
4. Bien que tu aies toujours aimé lire, tu as toujours plus appréhendé le monde en sons et en couleurs. Tu as commencé le dessin comme tous les enfants mais force était d’admettre que déjà, tu essaies d’en dire plus avec des gribouillages, d’y glisser toujours plus de détails. Tu y passais un temps fou et tu piquais des crises de nerf quand ils étaient incompris ou n’étaient pas appréciés à leur juste valeur. La musique berçait le reste de ton temps. Tu avais jeté ton dévolu sur le violoncelle, le seul instrument qui parlait à ton âme comme personne. Il était très vite devenu ton meilleur ami, ton confident au même titre que tes crayons et tu l’avais baptisé Theobald.
5. Tu as toujours eu une imagination débordante et sans filtre. Rien de ce que tu disais n’avait de filtre et, si tu ne voulais pas être méchante avec les gens, cela t’avait déjà attiré plusieurs fois des ennuis parce que les gens quand ils sont mal à l’aise, les enfants particulièrement, peuvent avoir des réactions violentes. Pourtant, tout ce que tu disais selon toi relevait juste du factuel. Parfois, et heureusement c’est ce qui prévalait, ton absence de filtre amenait surtout des situations drôles et cocasses où les gens riaient bien. Qu’est-ce que tu aimais voir des gens rire, des gens heureux…
6. Tu n’as pas tout de suite su ce que tu voulais faire. Certes, il n’y avait pas un jour où tu ne jouais pas du violoncelle, où tu ne dessinais pas. A cela s’était greffé un goût très prononcé pour la photographie également. Tu aimais beaucoup prendre des endroits en photo, ou alors les gens quand ils ne s’y attendaient pas, quand ils ne te voyaient pas. Tu montrais très peu ton travail, que tu jugeais intimiste. L’adolescence avait amené son lot d’insécurité et de doutes. Tu avais ressenti le besoin d’interposer une lentille entre le monde et toi, pour te protéger de ses assauts. Tu étais parfois trop sensible pour ce monde. L’idée de l’architecture avait été lancée par hasard, à un dîner, par un membre de ta fratrie et cela t’avait frappé comme une évidence. Evidemment que tu allais devenir architecte. Tu voulais façonner le monde, comment y parvenir avec ce que tu faisais le mien, à savoir dessiner ?
7. L’adolescence a été compliquée à plus d’un niveau. Tu avais toujours débordé d’amour pour les autres et cela t’avait valu des ennuis. Déjà, ton besoin de toujours aider tout le monde t’avait mené dans tes situations sans queue ni tête où tu t’étais attirée pas mal d’ennuis. Les gens t’avaient identifié comme la bonne poire, ce que tu n’étais pas. Non, tu étais juste tellement têtue que tu étais décidée à aider ses gens coûte que coûte et même à les protéger d’eux-même sans leur consentement. Tu faisais preuve d’une détermination sans faille. Ta faculté a toujours exprimé tes sentiments de manière profonde et sans détour t’as aussi valu la réputation de lesbienne. Vous avez bien lu. Tu avais cette meilleure amie depuis la fin du collège, Harper. Vous étiez vraiment très proches, à aller souvent dormir l’une chez l’autre. Tu n’étais pas rendue compte que tes déclarations à répétition et ton absence de pudeur physique l’avait mené à croire que tu l’aimais d’amour, et à le raconter à toute l’école. Cette histoire t’avait profondément blessée.
8. Cette histoire a même été plus loin quand elle a inspiré la malveillance de garçons du lycée plus âgés. Il fallait te guérir de ton côté lesbien, parait-il. Alors ils t’ont invité à une soirée, ils t’ont fait boire plus que de raison et l’issue aurait été terrible si quelqu’un n’était pas intervenu. C’est dans ces circonstances obscures et malsaines que tu avais rencontré Tobias, celui qui deviendrait ton protecteur, envers et contre tout.
9. Tobias était plus vieux que toi de trois ans et il trouvait qu’à ce titre-là, il pouvait t’appeler La Môme. Ça ne te dérangeait pas, tu avais l’âge de sa petite sœur après tout. Tobias, c’était un phare dans les ténèbres, tu le suivais partout à la trace dès que tu en avais l’occasion. Il avait fini par arrêter de protester quand il s’était rendu compte que ça te passait par-dessus la tête. Pour toi, il représentait la classe ultime : pas franchement bavard, mortellement charismatique avec sa clope au bec et son air mystérieux, la façon nonchalante qu’il avait de jouer de la basse à toute heure… Tu passais énormément de temps à prendre des photos de lui et de son groupe en catimini, spectatrice privilégiée de leur processus de création. Tout le monde savait que tu étais La Môme, la protégée de Tobias et que celui qui te regardait de plus que des yeux se verraient émasculer à la seconde, s’en était devenu un jeu bien que tu ne comprennes pas bien pourquoi mais tu aimais l’ambiance de ces lieux, ton refuge
10. La maladie de ton père avait été un séisme pour toi. Tellement habituée à avoir constamment ta famille autour de toi, tu avais cru que chacun d’eux était immortel, à commencer par tes parents que tu mettais sur un piédestal. Les perdre t’anéantirait et tu avais sombré dans un gouffre sans nom, incapable de faire face à la peur qui te paralysait complètement et t’empêchait d’agir avec optimisme comme tu le faisais toujours. Tu t’étais donc raccrochée à ta sœur, Lou, au dessin, à la photo, à la musique, à Tobias. Il n’y avait que ça pour te permettre de faire flot le temps qu’il a fallu pour qu’on vous dise qu’il était hors de danger. Les années les plus noires de ta vie.
11. Tu lui avais demandé ça, de but en blanc, pas comme une requête mais comme sa seule chance de t’empêcher de faire une connerie. Tu avais presque 18 ans quand tu lui avais demandé d’être ta première fois, le plus sérieusement du monde. Il avait failli s’étrangler, et t’étrangler, mais pour tout c’était du pragmatisme absolu : il était le seul à qui tu faisais assez confiance pour demander une chose pareille. Tu avais eu des béguins, quelques petites histoires d’amour mais jamais assez sérieuse pour ça. A lui, tu lui faisais assez confiance pour lui confier les manettes, sinon tu demanderais à un mec du groupe. Cette partie-là avait fait mouche et tu avais obtenu gain de cause. Tu avais naïvement rêvé d’une première fois magique et tu avais bien plus que tu n’aurais jamais pu imaginer. Mais il t’avait fait promettre de ne jamais en parler, de ne jamais recommencer, comme si tout ça était tabou. Ça t’avait fait mal mais tu avais accepté.
12. Les tournées du groupe avaient commencé à être de plus en plus fréquentes et tu t’étais sentie seule, abandonnée presque. Tu étais toujours entourée de monde mais tu perdais fréquemment pied en perdant ton repère. Tu t’étais donc laissée aller à rejoindre la bande de ta cousine, pour trainer avec des jeunes de ton âge, pour changer. Ce qui avait commencé comme une expérience était devenue ta troisième maison et tu t’étais découvert des amis aussi différents de toi qu’attachants. Si on t’avait dit ça un jour, tu n’y aurais pas cru.
13. L’amour t’avait frappé un jour comme une putain de balle de fusil. Au détour d’un verre renversé, des excuses échangées, des regards… et avant que tu aies pu comprendre ce qu’il t’arrivait, tu étais prise au bout milieu d’une histoire bien plus grande que toi. Tu avais déjà eu des relations avant Jace mais avec lui c’était tellement différent, tellement naturel… Vous étiez les deux moitiés d’un tout qui se retrouvaient enfin sans aucun désir de se séparer jamais. Pour toi, il était l’homme de ta vie, celui avec qui tu te voyais faire des enfants, vieillir… Mais les choses avaient tourné autrement
14. Tu n’en pouvais plus, ça t’était insupportable, cette omniprésence de cette fille dans votre relation, comme une ombre… Melody. Ironique, non ? Toi qui aimait tant les mélodies, celle-là, tu ne pouvais pas la blairer… Ca te rongeait, ça te bouffait toute entière, ça te rendait dingue. Tu n’étais plus toi-même quand elle était impliquée, tu détestais ça alors un jour tu n’avais plus tenu, tu lui avais demandé de choisir. Et il avait choisi, sans doute aucun, tu l’avais lu dans ses yeux. C’était elle qu’il avait choisi, écrasant ainsi ton cœur dans son poing, impitoyablement. Tu étais donc partie, en te promettant de ne jamais revenir.
15. Et pourtant te voilà face au pire retournement possible, cruelle farce du destin. Un test positif, un bébé en route et aucun doute sur l’identité du père. Tu avais tout bonnement refusé de lui en parler, refuser de faire marche arrière. Tu aurais ce bébé, mais tu l’aurais sans lui. Tu aurais ta famille pour te soutenir, tu aurais Tobias mais tu n’aurais pas Jace. Les mois avaient passé pendant la période qui aurait dû être la plus belle de ta vie : tu avais un boulot que tu adorais, des proches qui t’aimaient, un bébé en route… Mais pas le père. Est-ce que tu étais assez égoïste pour faire passer tes sentiments avant l’intérêt de ton enfant ? Est-ce que c’est comme ça que tu concevais la maternité ? Non, tu ne pouvais pas, il fallait que tu lui dises. Alors te voilà à la porte de ton ex, à quelques semaines de ton terme, prête à faire voler son quotidien en éclat.
pseudo, prénom ; maytherfucker.
âge, pays ; 25 yo, France.
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type de personnage ; pré-lien.
petit mot de la fin ; aimez-moi (a)